Lancer sa première campagne Google Ads peut sembler simple. Mais en coulisses, une seule erreur peut faire fondre votre budget en quelques jours. Le mot-clé est posé. La réalité est plus rude : les erreurs de débutants sur Google Ads coûtent cher. Et elles sont évitables, si on sait où regarder.

Quand un indépendant ou une PME se lance dans la publicité en ligne, l’objectif est clair : obtenir des clics rentables, attirer des prospects sérieux, générer du chiffre. Mais trop souvent, on sous-estime l’aspect technique et stratégique de Google Ads. Et c’est là que les premières déconvenues surgissent.

Prenons un cas concret. Une créatrice de bijoux artisanaux en Suisse romande décide de faire sa première campagne. Budget modeste, bonne volonté. Mais aucun suivi de conversion en place. Résultat : elle reçoit des clics, voit son solde diminuer, mais ne sait pas ce qui fonctionne. Elle arrête au bout de deux semaines, frustrée. Ce scénario, on le voit chaque semaine chez Alpgency.

Alors, pour éviter ce type d’erreurs, voici ce que nous voyons le plus souvent chez les débutants :

Suivi de conversions mal installé. Trop de balises. Trop de doublons. Ou aucune. Le système ne sait pas ce qu’il doit optimiser. Sans données fiables, Google navigue à l’aveugle.

Utilisation de Google Analytics comme intermédiaire de conversion. L’idée semble logique. Mais le passage par GA4 peut générer des délais, des pertes de données, voire des erreurs d’attribution. Le balisage direct reste la meilleure option.

Recommandations automatiques activées sans filtre. Google propose souvent des ajustements automatiques. Mais tous ne sont pas neutres. Certains favorisent l’algorithme plus que votre intérêt. Analyser avant de valider reste une règle d’or.

Mots-clés de marque mélangés avec de l’acquisition. Mélanger les requêtes « chaudes » avec les campagnes d’acquisition fausse vos chiffres. Un internaute qui tape votre nom est déjà convaincu. Ce n’est pas une nouvelle conversion.

Ciblage géographique imprécis. Le fameux « présence ou intérêt pour la zone » peut faire apparaître vos annonces partout dans le monde. Et grignoter votre budget sur des zones non pertinentes.

Correspondance des mots-clés mal utilisée. Les débutants adorent la correspondance large. Résultat : des clics sur des requêtes absurdes. Mieux vaut partir sur de l’exacte ou de l’expression, et élargir ensuite si besoin.

Budgets mal répartis. Une campagne avec 5 CHF par jour sur 10 groupes d’annonces n’aura jamais assez de données pour optimiser quoi que ce soit. Il vaut mieux une campagne bien ciblée avec un budget concentré.

Absence de règles de valeur. Toutes les conversions ne se valent pas. Surtout si vous avez des clients récurrents. Sans ajuster leur poids, Google risque de survaloriser ceux qui reviennent sans effort.

Listes de clients absentes. Le remarketing fonctionne mieux quand on alimente régulièrement ses listes. Encore faut-il les importer. Et les segmenter proprement.

Type de campagne mal choisi. Une boutique e-commerce qui utilise uniquement le format standard au lieu de Performance Max se prive d’un levier clé. Chaque objectif a son format. Le bon format, au bon moment.